En éducation, beaucoup de choses sont tout à la fois fin et moyen.
Le plaisir (comme cause et conséquence) se trouve être un cercle vertueux de l’éducation. Le plaisir est une condition sine qua non de la réussite, car il permet un cadre sécurisant dans le respect des besoins. Le jeu par exemple est vecteur de plaisir : il comble une bonne partie des besoins de l’enfant (de mouvement, d’appartenance, de réalisation, etc.) Le plaisir est induit par l’accomplissement des besoins psycho-affectifs des enfants et dans le même temps, il conditionne de bonnes dispositions mentales pour l’apprentissage.
Maria Montessori a dit :
« Une manière de mesurer la pertinence d’un model éducatif, est le niveau de bonheur d’un enfant.»
Il en va de même pour l’éthique de l’éducation. Cette éthique voudrait qu’on abolisse la triche, les jeux de pouvoir, les compétitions, les punitions, les humiliations… et ceci non seulement parce qu’on ne souhaite pas que nos enfants le vive, mais parce qu’on ne voudrait pas qu’ils les reproduisent.
Il n’y a pas d’efficacité éducative dans un nid de domination et de rapport de force. De la même façon que la coercition est inefficace, les parents déplorent toujours quand leurs enfants reproduisent ces schémas (sur le petit frère notamment ou encore sur le chat !)
Nous pourrions aussi parler de l’autonomie, qui est autant un processus qu’une visée éducative. Nous pourrions parler de la liberté, de l’apprentissage et de tant d’autres choses… En éducation, la fin et les moyens se rejoignent la plupart du temps !
Lila Camélia
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